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  • : Vacances à Oléron
  • : Vous ne savez pas ou aller, vous hésitez pour partir en vacances, vous voulez rester sur une bonne vieille terre Française, vous voulez respirer l'air de la mer et des pins, alors n'hésitez pas, venez en Charenre Maritime, dans l'ile d'Oléron et en particulier à Grand Village
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  • Retraité de la SNCF comme conducteur T.G.V. sur les lignes Brest,Nantes et Handay, je me suis retiré en Charente mon pays natal ou des tas d'occupations 
m'attendaient (choses que je n'avais jamais pu faire en activité)
  • Retraité de la SNCF comme conducteur T.G.V. sur les lignes Brest,Nantes et Handay, je me suis retiré en Charente mon pays natal ou des tas d'occupations m'attendaient (choses que je n'avais jamais pu faire en activité)

Texte Libre

8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 22:37

 

 

Vidéo et survol de l'Ile d'Oléron

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 11:40










Vous étes en Charente Maritime, anciennement appelé Charente Inférieure
N° de département 17















Un petit peu l'histoire de notre région


Oléron, la plus vaste des îles métropolitaines françaises après la Corse (35 km de longueur, 12 km dans sa plus grande largeur, 34 mètres à son point culminant (à la dune de
Saint Trojan), 90 km de côtes.

Une superficie de 175 km2, 19 000 habitants permanents), est demeurée des origines à la Seconde Guerre mondiale un site stratégique très convoité, qui se trouve inclus tant dans le système de défense des côtes de Vauban, que dans le mur de l'Atlantique. Les communautés religieuses, implantées très tôt à Saint Georges, au Château ou à Saint Denis, y ont développé salines et vignobles, qui devaient faire sa richesse.




 
Dès le 12ème siècle en effet, l'île vend ses produits à l'Angleterre et aux pays du Nord de l'Europe et son expérience du commerce permet à ses hommes de loi de concevoir le premier code maritime européen : les
rôles d'Oléron, que complète le coutumier d'Oléron. La douceur de son climat et la beauté de ses plages ont attiré dès la fin du 19ème siècle quantité de touristes.

Toujours nombreux, ceux-ci sont aujourd'hui conquis par ses villages aux maisons basses, ses paysages dégagés parcourus par de pittoresques petites routes, ses vastes forêts, ses plages de sable fin, ses petits ports, marais et chenaux, devenus le domaine des ostréiculteurs.





Je vous invite à parcourir cette île lumineuse, soit en passant par tous ces petits villages, de Chassiron à Saint-Trojan, La Cotiniere et Boyarville.......
.










  
L’histoire du département de la Charente Maritime en tant qu’entité administrative débute le 22 décembre 1789 par un décret de l’assemblée constituante.

   Ce dernier n’entre cependant en vi gueur que quelques mois plus tard, le 4 Mars 1790

   Basé sue des considérations géographiques – le cours  inférieur de la Charente – le département est officiellement nommé Charente Inférieure , appellation conservée jusqu’en 1941.

   Depuis lors, il porte le nom de Charente-Maritime, dénomination soulignant la situation sur le littoral atlantique.

   Le département intégre la majeure partie de l’ancienne province de la Saintonge, (amputée du Cognaçais et du Barbezilien qui sont rattachés au département de la Charente), la quasi-totalité de l’ancienne province de l’Aunis et quelques portions de l’ancienne province du Poitou.



   












 http://www.wat.tv/swfob/307499zMAp42i3235904

 
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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 22:35









 reflexion-copie-1.jpg   


http://www.aquarium-larochelle.com/index.php?id_page=1&id_site=1

L'Aquarium de La Rochelle, situé au cœur de La Rochelle, à l'orée du quartier des Minimes et à proximité du Vieux-Port, fait partie des plus grands aquariums européens. Sur une surface de 8 045 m2, il expose plus de 10 000 animaux de 500 espèces différentes qui se répartissent les 3 000 m3 d'eau des bassins. Chaque année, il accueille plus de 900 000 visiteurs, ce qui en fait le plus grand et le plus visité des aquariums de France.

En 1988, au cours du deuxième Congrès international des aquariums à Monaco, l'ouverture de l'Aquarium de La Rochelle est annoncé comme étant celle du plus grand aquarium français de l'époque. L'aquarium, situé alors près du port de plaisance des Minimes, s'étend sur 1 600 m2et possède 36 aquariums dont le volume totalise 550 000 litres. En douze ans, le bâtiment accueille sept millions de visiteurs.

Ce succès amène l'aquarium à déménager, et un nouvel aquarium est inauguré à proximité du Vieux-Port, au cœur de la ville, en 2001. Propriété du groupe Coutant, le projet muséographique s'est appuyé dès le départ sur la nature des collections présentées et l'architecte a travaillé autour de ce concept et de ses exigences techniques et biologiques pour imaginer la structure et la forme du bâtiment. Sur une surface de 8 045 m2, il fait partie des plus grands aquariums européens : plus de 10 000 animaux de 500 espèces différentes se répartissent les 3 000 m3d'eau des bassins, dont 1 500 m3pour le bassin à requins.

 

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 l'Aquarium de la Rochelle (du groupe Coutant) est l'un des Aquariums les plus visités d'Europe. Il est le 3ème pôle touristique de la région Poitou-Charentes. La conception originale de l'espace, la variété des espèces, la richesse de la faune des invertébrés et le soin tout particulier apporté à la mise en scène contribuent à ce succès. 

Espace ouvert au public, l'Aquarium de La Rochelle est aussi un centre expérimental sur l'amélioration des techniques en aquariologie. Laboratoire d'acclimatation, de soins, de reproduction des espèces marines, son équipe travaille en collaboration avec des scientifiques, et agréé formateur, accueille des stagiaires tout au long de l'année. 

 

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En 65 bassins, le visiteur est convié à un voyage au fond des mers et des océans du globe. Une plongée de plusieurs heures sera nécessaire pour parcourir un itinéraire qui l'emmène des côtes rochelaises à l'Océan indien. Multipliant ses volumes d'eau par six, l'Aquarium reste fidèle à sa philosophie et présente, à côté du très grand bassin des requins, de petits aquariums qui éclairent les beautés du monde microscopique. La muséographie laisse encore une grande place au rêve et à la méditation : des zones de repos et d'observation ont été aménagées tout au long du parcours, des ambiances sonores et des mises en lumière ont été créées. La conception du Nouvel Aquarium accorde également une place importante à la connaissance. Des cellules "en savoir plus" sont intégrées à la visite : bornes interactives, maquettes, journaux, déclinent une information pour tous les publics afin de rêver, comprendre et apprendre la Mer"



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En 65 bassins, le visiteur est convié à un voyage au fond des mers et des océans du globe. Une plongée de plusieurs heures sera nécessaire pour parcourir un itinéraire qui l'emmène des côtes rochelaises à l'Océan indien. Multipliant ses volumes d'eau par six, l'Aquarium reste fidèle à sa philosophie et présente, à côté du très grand bassin des requins, de petits aquariums qui éclairent les beautés du monde microscopique. La muséographie laisse encore une grande place au rêve et à la méditation : des zones de repos et d'observation ont été aménagées tout au long du parcours, des ambiances sonores et des mises en lumière ont été créées. La conception du Nouvel Aquarium accorde également une place importante à la connaissance. Des cellules "en savoir plus" sont intégrées à la visite : bornes interactives, maquettes, journaux, déclinent une information pour tous les publics afin de rêver, comprendre et apprendre la Mer"








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 l'Aquarium de la Rochelle (du groupe Coutant) est l'un des Aquariums les plus visités d'Europe. Il est le 3ème pôle touristique de la région Poitou-Charentes. La conception originale de l'espace, la variété des espèces, la richesse de la faune des invertébrés et le soin tout particulier apporté à la mise en scène contribuent à ce succès. 

Espace ouvert au public, l'Aquarium de La Rochelle est aussi un centre expérimental sur l'amélioration des techniques en aquariologie. Laboratoire d'acclimatation, de soins, de reproduction des espèces marines, son équipe travaille en collaboration avec des scientifiques, et agréé formateur, accueille des stagiaires tout au long de l'année. 


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http://www.en-charente-maritime.com/charente-maritime-territoire/iles/ile-de-re/ile-de-re.asp





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Rochefort est une ville construite par la volonté d’un roi ! En 1666, Louis XIV voulait une Marine… Colbert la lui donna et créa pour cela une ville-arsenal : Rochefort-sur-Mer. 

Sur un sol ingrat, des marais infestés de moustiques, l’urbaniste du roi, le chevalier de Clerville dessina une ville militaire : des rues tracées au cordeau, des places, des ateliers, forges, voileries, etc.

Blondel construisit le premier bâtiment industriel de l'Histoire : la Corderie Royale. Dès 1690, 47 navires sont armés à Rochefort. 10.000 ouvriers travaillent à l’Arsenal et, de 1766 à 1852, des bagnards les remplaceront pour les taches pénibles. Rochefort fut la ville de la Royale jusqu’à la fermeture de l’Arsenal en 1927.

Pierre Loti : un marin devenu écrivain, un officier devenu académicien, il porta haut le renom de sa ville ; il faut visiter sa surprenante demeure décorée de ses souvenirs de voyages...

rochefort.jpgLa Corderie Royale de Rochefort, achevée en 1670, a fourni ses cordages à toute la marine française jusqu'à la Révolution. 

Sa construction, par Blondel, relève de la prouesse technique puisque l'ensemble du bâtiment repose sur un radier de 14.000 m3 de bois formé par un quadrillage de pièces de chêne installé dans le sous-sol marécageux.

La Corderie, aux impressionnantes dimensions (373 mètres de long pour 8 de large), permettait de tresser des cordages d'une encablure, soit 200 mètres de long, destinés aux grands navires de guerre. La-corderie-Royale.jpg

L'arrivée de la marine à vapeur et des énormes chaînes métalliques amena son déclin. Elle ferma en même temps que l'arsenal en 1926. Elle fut incendiée en 1945 et restaurée en 1980.



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Le Chantier de l’Hermione

 

20 mars 1780. Le Marquis de Lafayette quitte Rochefort à bord de "l'Hermione", à destination de l'Amérique pour apporter l'aide de la France au général Washington et à ses insurgés.

La frégate participera à la guerre d'indépendance américaine jusqu'en 1782 (ce qui ruina le Trésor Royal).

Bateau-Lhermione.jpgEn raison de ses nombreuses victoires, les américains donneront à l’Hermione le surnom de "Frégate de la liberté".

Notre temps reprend ce symbolique lien entre la France et les USA. Depuis 1993, la construction d'une reproduction à l'identique du célèbre vaisseau est entreprise dans l'ancien arsenal de Rochefort. *

Fin prévue des travaux : 2007. Le chantier se visite tous les jours… Tous les métiers d’hier s’y activent.

Notez que pour accéder au chantier de l’Hermione,  vous passez sous la "Porte du Soleil "(1830), ainsi nommée car le soleil se lève et se couche dans son axe à chaque équinoxe (22 mars et 22 septembre).



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L'Arsenal royal de Rochefort est un superbe bâtiment... Son architecture, sa longueur, ses jardins et aménagements forcent l'admiration...
   1666 : Louis XIV demande à Colbert de créer une marine. Pour construire des navires et les armer, il faut un arsenal bien à l’abri dans l’embouchure d’un fleuve, protégé des Anglais et des Espagnols… Le site de Rochefort n’est qu’un marais, en 10 ans une ville va être érigée ! L-arsenal-de-Rochefort.jpg

   1690 : Après 24 ans de travaux, le port militaire de Rochefort et son immense chantier naval sont achevés.

Cet arsenal qui abritait 11 chantiers de construction et 4 bassins de carénage, va construire au fil des ans plusieurs centaines de navires de guerre : des trois-mâts, des vaisseaux à trois ponts, puis des bateaux à vapeur ou des frégates à roue. De 1766 à 1852, les bagnards apportent l'essentiel de la main d’œuvre.

   Découvrir Rochefort, c'est flâner dans une ville aux larges rues tracées au cordeau par le chevalier de Clairville, urbaniste de Louis XIV. 

   Ensuite, plusieurs dizaines de milliers d'ouvriers y travailleront chaque jour jusqu'en 1926, date de fermeture de l’Arsenal.

   1816 : La frégate "La Méduse" quitte le port de Rochefort à destination de l'Afrique. Le peintre Géricault immortalisera son naufrage, au large de la Mauritanie, dans un célèbre tableau, aujourd'hui au musée du Louvre : "Le Radeau de la Méduse".

Le procès du Commandant Duroy de Chaumareys, responsable du naufrage de la Méduse par "mer d’huile et très beau temps" se déroula dans le navire amiral, amarré devant la Corderie… Les archives de ce procès sont à Rochefort !

 

Incendiée en 1944, la Corderie, délabrée, en ruine, est laissée à l'abandon jusqu'en 1976... La restauration qui dure jusqu'en 1988 rend à ce bâtiment de 374 m de long sa majesté et son élégance !







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LES ARENES DE SAINTES

Symbole de l'origine romaine de la ville de Saintes (Mediolanum Santonum), l'amphithéâtre fut construit sous l’Empereur Claude (41-54). 

 

Ces arènes épousant les lignes d'un vallon naturel, pouvaient accueillir près de 15.000 personnes. Elles disposaient de 90 accès. Ici se déroulèrent combats de gladiateurs et naumachies (combats navals reconstitués dans cet immense bassin que l'on pouvait remplir d'eau).

 

Ar-nes-de-Saintes.jpgC'est l'un des plus anciens amphithéâtres de Gaule et l'un des mieux conservés… 127 mètres de long sur 102 de large !

 

De nos jours, s'y déroulent à la belle saison des spectacles en plein air.

 

Pour la petite histoire, la tribu gauloise des Santons (aucun rapport avec la Provence) vivait d’élevage et d’agriculture. Une plante en porte encore le témoignage : "l’herba santonica", l’herbe des santons, nom latin de l’absinthe, ancêtre du






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La verrerie St-Gobain


La verrerie St-Gobain de Châteaubernard a été créée en 1963 suite au rachat par le groupe de la verrerie historique de Claude Boucher. La verrerie produit environ 2 millions de bouteilles par jour.

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J'ai récemment eu l'occasion de visiter l'usine. Visite très intéressante qui permet de revenir sur l'impact environnemental de cette industrie sur notre ville et sur l'installation d'une filtration des fumées.

  Fabrication du verre

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La verrerie de Cognac fabrique des bouteilles, cette industrie est en partie née à Cognac avec l'invention par Claude Boucher de la première machine à souffler les bouteilles (brevet de 1894).

 

Le verre est fabriqué à partir de la Silice (sable), de quelques adjuvants (soude et calcaire principalement) et éventuellement de colorants. L'industrie verrière utilise de plus en plus une part importante de calcin (verre recyclé et broyé). Le mélange est très précis et dépend du type et de la qualité du verre fabriqué.

Le mélange de matières premières est fondu dans un four de fusion à 1600 °C puis injecté dans un premier moule qui donne une pré-forme. Un deuxième moule permet d'obtenir le forme définitive. La bouteille subit alors un traitement à chaud pour lui assurer sa solidité puis une recuisson. Après un refroidissement les bouteilles sont contrôlées puis emballées.

 

Fiche détailée sur la fabrication du verre

 

gobain-01.jpgLa verrerie Saint-Gobain est très automatisée, j'ai été surpris du peu de personnel sur les chaînes de fabrication. Avant ma visite j'avais un peu de mal à comprendre comment il pouvait être produit une moyenne de 2 millions de bouteilles par jour, mais à voir le débit des bouteilles sur les 2 chaînes et le niveau d'automatisation c'est assez impressionnant.

 

Le cercle vertueux du calcin...

L'utilisation de calcin permet à la fois de recycler une grande partie du verre issu du recyclage mais aussi de réduire les émissions de CO2 par l'abaissement des températures de fusion. Mais, effet pervers, ce calcin contient une teneur élevée en Plomb et autres métaux lourds, conséquence du recyclage et de la difficulté du tri.

Sur Cognac, il existe 2 fournisseurs de verres recyclés pour Saint-Gobain :

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SRVT est situé sur la commune de Merpins et a régulièrement les honneurs de la presse pour les nuisances aux riverains : bruits et poussières de verre notamment.

SAVIM, filiale de Saint-Gobain, situé à Châteaubernard (à coté de la déchetterie).

 

 

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Recyclage du verre à Cognac

 

Ainsi St-Gobain, de part son usage de calcin, est le principal émetteur de plomb dans l'atmosphère de la région Poitou-Charentes avec environ 3 tonnes par an. Les études menées par la Drire sur la pollution des sols n'a mis en évidence aucune "pollution significative".

L'ATMO possède une station de mesure de la qualité de l'air place Camille Godard depuis 1998 qui mesure en continu certains polluants, cette station a été installée pour surveiller notamment St-Gobain. En 2000 et 2004 une campagne de mesures plus poussées de l'ATMO a contrôlé pendant plusieurs mois la qualité de l'air autour de l'usine (voir les détails dans le billet du 25 octobre 2005), il y ait conclu que "l'impact industriel de Saint-Gobain est non négligeable sans toutefois entrainer de dépassement des valeurs réglementaires. De plus l'étude granulométrique a montré que le plomb est retrouvé majoritairement sur les particules très fines PM2.5". Ces particules très fines ne sont pas mesurées.

 

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D'année en année et malgré des efforts, les émissions de polluants de l'usine ne s'améliorent guère. En partie à cause de l'augmentation du taux de calcin utilisé et aussi de la productivité accrue. Pour plus de détails, voir le billet du 15 mars 2007 qui revient sur l'historique de la mesure de pollution et de St-Gobain.

Pour l'année 2006, la Drire n'a pas encore publié les résultats complets mais on constate déjà que le CO2 augmente légèrement pour atteindre 123 599 tonnes (3,9 kg par seconde) dépassant ainsi très légèrement le quota d'émission alloué.

Les rejets de plomb restent "stables" avec 3 tonnes et par contre une sérieuse hausse de l'arsenic : 561 Kg contre 283 Kg l'an passé ainsi que pour la Chrome et le Cobalt. Le pompage d'eau dans la nappe phréatique augmente aussi avec 273 000 m3 pour une consommation sur la réseau d'eau potable de 80 600 m3.

 

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Toutefois, les choses devraient rapidement s'améliorer, St-Gobain a annoncé en 2007 l'installation d'un système électrofiltre qui arrive dans sa phase finale. Prévu initialement pour être mis en service fin 2007, l'électrofiltre débute tout juste son fonctionnement sur 2 des 3 fours.

Saint-Gobain a rencontré des difficultés techniques de mise en œuvre qui semblent en partie résolues, le dernier four devrait être branché à la rentrée.

 

Un arrêté ministériel du 12 mars 2003 fixe les concentrations de plomb à 1 mg/Nm3 si le rejet est supérieur à 5 grammes par heure. En 2006, avec 3 tonnes, St-Gobain a émis 345 grammes / heure ce qui les met dans l'obligation de limiter la concentration de plomb à 1 mg/Nm3 et à mesurer quotidiennement la concentration de plomb.

Là ça devient compliqué car le Nm3 est une unité de mesure de volume normalisé correspond à 1 m3 de gaz sec, à la pression de 101,3 kiloPascal et à la température de 0°C... Autant dire que je ne sais pas du tout comment calculer, à partir de données de la Drire exprimé en kg/an, si le rejet est conforme ou pas.

 

 

 

Le système de dépoussiérage par électrofiltre est une technique déjà ancienne mais éprouvée, qui permet de filtrer les fines poussières et ce sont sur ces très petites poussières PM10 (inférieure à 10 µm) et PM2.5 (moins de 2,5µm) que les métaux lourds se fixe (plomb, cadmium, arsenic, etc...). Ce sont aussi ces poussières qui sont dans le collimateur des autorités européennes qui fixent des seuils admissibles de plus en plus réduits.

La station ATMO de Cognac, mesure notamment le taux de poussière PM10. Ce taux qui a dépassé (place Camille Godard) le seuil d'information aux personnes sensibles (80µg/m3) le 15 mars 2007 avec 88 µg/m3. Depuis le début d'année ce taux a atteint des valeurs proches le 15 février avec 74 µg et 3 jours fin janvier avec 66, 68 et 61 µg. En 2005, la station a mesuré 4 dépassements du seuil d'information.
Toutes ces données sont disponibles, en temps réel, sur le site de l'ATMO

 Usine-st-g-03.jpg

L'électrofiltre est en cours d'installation depuis fin 2007 devant les cheminées des 3 fours. Les fumées des fours 2 et 3 sont dirigés vers celui-ci, qui assure le filtrage par captage des poussières avec des électro-aimants et libère le reste dans l'atmosphère. De tels systèmes permettent de diminuer significativement les poussières (divisé par 10) ainsi que les oxydes de soufres (SO2) par 2.

Une telle installation a un coût d'environ 5 millions d'euros plus un coût d'exploitation annuel de 100 000 euros selon le responsable de St-Gobain.

Le système est gros consommateur d'électricité.

 

L'ensemble n'est pas magique et la poussière reste stockée dans des silos qu'il convient de vidanger régulièrement et de l'acheminer vers des décharges spécialisées.

La verrerie de Saint-Gobain émet 3 tonnes de plomb par an, soit 8,3 kilos par jour ou 345 grammes par heure avec ces 3 fours.

Aujourd'hui 2 fours sont branchés sur l'électrofiltre, encore en expérimentation. Bientôt la mise en service définitive devrait intervenir avec le raccordement du four n°1 (le plus polluant) et ainsi réduire significativement les émissions de polluants à Cognac.

 


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A la fin du XVIIe siècle, les Martin sont une famille de vignerons du pays charentais. Se découvrant le goût du commerce et de l'entreprise, leur fils Rémy fonde sa propre maison de négoce en 1724. La Maison Rémy Martin est aujourd'hui mondialement connue. Mais, toujours indépendante, elle reste fidèle à ses origines, à son sol et à ses traditions.

 

  La visite

Une_lign_e_de_vignerons_cognac_R_my_MartLa visite s'effectue en train. De tonnellerie en vignoble, de chais de vieillissement en chais d'assemblage, les visiteurs découvrent toutes les étapes de l'élaboration du cognac. Dans la plus grande tonnellerie d'Europe, des artisans fabriquent à la main des barriques en utilisant le feu pour courber le bois. En traversant le vignoble, suivant les saisons, le visiteur assiste à la taille des vignes, à l'effeuillage, aux vendanges...

Puis le train pénètre dans les chais. Parfums de bois, d'épices, de fleurs se mêlent et changent avec le temps. Là, dans la pénombre, dorment 230 000 fûts. Possibilité d’une visite prestige dans le cadre de l’emblématique propriété familiale.

http://www.visitesremymartin.com/


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Le cognac 

 Depuis 1765, le savoir-faire inégalé de cette maison de cognac se traduit par la création de flacons et alcools de prestige.

 

Beauté du geste dans les chais

Le nouveau flacon d'Inga Sempé 300px-Cognac_france_map-fr_svg.png

Prestige et tradition

Pur cristal de Baccarat Un berceau irlandais

Quittant le comté de Cork, le jeune capitaine Richard Hennessy quitte en 1757 son Irlande natale pour se mettre au service du roi Louis XV. Mais en garnison à l’île de Ré, il découvre les charmes de la Charente et abandonnant l’habit militaire, il se lance dans le négoce des eaux de vie et fonde en 1765 la maison Hennessy à Cognac. Par sa sélection des meilleures eaux de vie, il est toujours en quête de perfection et cette qualité se perpétue depuis huit générations. D’une commande de Louis XVI à celle de George IV d’Angleterre, la réputation du cognac a conquis l’Europe pour devenir aujourd’hui une marque universelle.

 

Un terroir bien spécifique

La région de Cognac est territorialement bien définie et découpée en 6 crus que sont la Grande et la 1730590.jpgPetite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires. La maison Hennessy n’utilise que les quatre premiers crus, les plus qualitatifs. MH1039567.jpg

 

De vieilles eaux en sommeil

Sans grandes réserves d’eaux de vie point de grand cognac ! 200 000 barriques au sein des 40 chais Hennessy conservent donc les précieux liquides, sachant que les chais humides procurent souplesse et rondeur alors que les chais plus secs rendent l’eau plus ardente. Les « très vieilles dames » âgées de plus de 50 ans sont conservées dans un chai unique créé en 1774, le chai du fondateur. De l’ensemble de ces fûts s’échappent chaque année quelques 2% d’eau de vie communément appelée « la part des anges ».


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Le chateau de Cognac (François Premier)

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La place François Premier


Carte postale des années 1950 francoisparclouet.jpg




Portrait de François Premier










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Musée d'Art et d'Histoire de Cognac

 Situé dans le jardin public,

 Situé dans le jardin public, le musée d'Art et d'Histoire a été amménagé dans les murs d'un hôtel particulier XIXe, l'Hôtel Dupuis d'Angeac, depuis 1925. Trois sections principales dans ce musée : -Les collections archéologiques regroupent des pièces issues des fouilles effectuées dans la régio, des fossiles aux vestiges préhistoriques, ossements animaux et témoignages de l'activité humaine paléolithique et néolithique, poteries, silex ou encore une pirogue monoxyle taillée dans un seul tronc d'arbre. -La section beaux-arts est une succession d'objets d'art nouveau, de meubles et de peintures d'artistes régionaux ou nord-européens couvrant une période s'étalant du XIIIe au XXe siècle. -Une importante collection de céramique compose une troisième partie du musée, avec des objets remontant aussi loin que le néolithique, mais également représentatif des techniques et des styles allant du XIe au XIXe siècle. Le billet d'entrée donne aussi accès au musée de l'art du Cognac, place de la Salle Verte. Le musée s'inscrit donc dans le jardin public de Cognac, aménagé à partir de 1890 sur une surface de 7 hectares, où l'on ne manquera pas d'apprécier au fil des allées l'Orangerie, la « folie » qu'est la tour Néo-Gothique, l'hôtel de ville dans l'ancien Hôtel Otard de 1840, ou le théâtre de Nature où est installée la scène du festival Blues Passions de Cognac.

 

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Le musée des métiers d'autrefois 

Musée des métiers     Musée des métiers (10)

   La postière                                              A l'école maternelle

    Musée des métiers (65)     Musée des métiers (128)

                             Le coiffeur

Musée des métiers (103)     Musée des métiers (100)


                                         La distilerie

Musée des métiers (105)     Musée des métiers (106)

   La laverie                                                        Le médecin

Musée des métiers (107)     Musée des métiers (108)    

                                                                                                      L'appareillage du médecin

Musée des métiers (109)      Musée des métiers (11)

                  La couturière

Musée des métiers (110)      Musée des métiers (118)



Musée des métiers (114)  


 

A l'école en 1950 



Musée des métiers (113)      Musée des métiers (117)



Musée des métiers (119)      Musée des métiers (120)



Dans un intérieur Charentais 

Musée des métiers (27)      Musée des métiers (28)


Musée des métiers (29)      Musée des métiers (75)



Musée des métiers (97)      Musée des métiers (14)






     


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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 15:19





la viticulture est l’activité traditionnelle la plus ancienne. Elle est apparue dès la fin du III ème siècle. Mais elle a connu son véritable essor suite aux grands défrichements des forêts, aux XI ème et XII ème siècle.

Les origines

L'île d'Oléron, de par son climat et son ensoleillement est un lieu idéal pour la culture de la vigne. La vigne a dû être cultivée dès la fin du 3ème siècle, lorsque l'empereur romain Probus a autorisé tous les gaulois à faire du vin. Dans les pays charentais, la vigne figure sur tous les documents moyen-âgeux que l'on a pu retrouver. Au 12ème siècle, la viticulture est une activité économique très importante.

Le commerce est alors important entre l'île et l'Angleterre, suite au mariage entre Aliénor d'Aquitaine et Henri Plantagenet. Le commerce du vin est alors à l'origine de la rédaction des rôles d'Oleron, qui s'étendent progressivement à toute l'Europe jusqu'à devenir le droit maritime actuel
.

Les premières distillations datent du 15ème siècle, mais il faudra de longues années de tatonnement pour pour le mettre au point. Vers la fin du 16ème siècle, les vins de Charente donnent des eaux-de-vie pures et de bon goût dès la deuxième passe. Il fallut néanmoins attendre le début du 18ème siècle pour que la distillation se fasse en grande quantité.

La révolution, puis le blocus du premier Empire gêne le commerce, de même la pauvreté des voies de communication intérieures. Le prix du transport oblige les vignerons à diminuer le prix de leur vin, pour le rendre compétitif avec celui du continent. Un chemin empierré est construit entre Saint-Pierre et la Saurine où les tonneaux sont transportés sur le chenal jusqu'à Boyardville. Grâce à la prospérité du Second Empire, le vignoble se reconstitue et des traités avec l'Angleterre stimule les exportations.

Le phylloxéra

Vers 1865, près de Tarascon, une maladie jusqu'alors inconnue attaque les plants d'un pépiniériste importateur de vignes américaines résistantes à l'oïdium. Un autre foyer se déclare en Gironde, en 1866. Le botaniste Jules-Emile Planchon identifie le responsable : un puceron.

Vers 1880, l'île d'Oléron cultivait 15 000 hectares de vignes, qui fournissaient 80 000 tonneaux de 9 hectolitres. C'était un rendement énorme pour l'époque. Des mesures draconniennes sont mises en place pour que le phylloxéra ne puisse venir sur l'île. Mais le phylloxéra est le plus fort et vint tout détruire, porté par le vent ou, comme on le prétend, par les pierres à macadam importées sur l'île.

Cinq ans après, les vignes sont dévastées. Tout d'abord c'est le Château, puis Dolus et Saint-Pierre qui sont touchés. Saint-Georges est ensuite touché et en 1886, à Saint-Denis, on prétend que les vendanges sont les dernières. Seuls les vignes qui poussent sur le sable sont épargnées.

Les vignerons oléronnais sont fatalistes, mais des expériences sont menées avec des plants américains (qui résistent peu au sol calcaire et qui donnent de maigre résultat pour la distillation). Des pépinières sont créées, pour tester des plants européens greffés. Cela marche bien et très vite la vigne est remplacée par ces cépages blancs.

Finalement, la crise phylloxérique provoque un rétrécissement moindre sur l'île que dans d'autre régions du continent. Par contre cette crise a bouleversé les structures sociales de l'île : les propriétaires ruinés sont obligés, pour payer leurs dettes, de céder leurs terres à leurs employés et à leurs débiteurs. En 1902, le vignoble s'étend sur 3 910 hectares, soit quatre fois moins que vingt ans

auparavant !

Le travail de la vigne

Le vignoble de l'île a toujours connu un rendement élevé, du fait des soins dont le viticulteur fait preuve depuis tout temps.

De façon à protéger la vigne des vents salés, la vigne est traditionnellement conduite en vigne basse. Le palissage de la vigne a été introduit lors de la disparition des anciens cépages et l'arrivée de l'ugni blanc qui fait des pousses très longues, de 4 à 6 mètres. Trois fils sont utilisés, dont deux mobiles qui peuvent être relevés, de façon à fournir au plant un ensoleillement plus grand et à le protéger contre les maladies. Ce système n'est utilisé que sur l'île d'Oléron, les vignes sur le continent étant conduites plus hautes.

Dès 1969, pour faciliter l'usage des outils modernes, des essais concluants de conduite en vigne haute ont été tentés. Depuis l'arrivée des machines à vendanger, les vignes hautes remplacent progressivement les vignes basses.

Par manque de fumier animal, les viticulteurs
ont longtemps utilisé le varech, encore nommé sart pour engraisser leurs vignes. Le varech était ramassé à Chaucre, Domino et La Cotinière, et placé dans de lourdes charettes tirées par des boeufs. Les algues ont un grand pouvoir fertilisant, augmentant le rendement de la vigne et donnant un goût iodé au vin, mais le sel qu'elles contiennent interdit de les utiliser toutes les années. Cette pratique sera abandonnée dans les années 60 car les tracteurs ne peuvent remonter les charettes chargées de varech. Autre pratique perdue, l'engraissage des ceps avec des étoiles de mer, trois par ceps pour une année.

Dans les
dans les années 50, les salariés en profitent pour prendre des congés années 50, de petits tracteurs sont achetés par les coopératives. Ils donnent entière satisfaction dans les champs, mais la conduite en rang serré des vignes ne leur donne qu'un succès relatif. Jusqu'à la fin des années 50, bien des viticulteurs entretenaient parfaitement leurs vignes avec un cheval. A partir de 1960, l'arrivée des tracteurs enjambeurs va éliminer progressivement la traction animale. Le dernier cheval en activité dans les vignes, qui habitait à Sauzelle, n'a cessé son activité qu'il y a quelques années
.

La vendange

La vendange est l'aboutissement d'une longue année de travail. Dès la mi-septembre tout le monde s'active pour la préparer : aiguisage des outils et nettoyage des divers récipients et cuves qui seront utilisés.

Autrefois, les seuls outils utilisés pour couper les grappes étaient le couteau, la serpette et le sécateur. De nos jours, l'automatisation commence à se faire sentir et dès 1976, certaines vignes hautes sont vendangées avec de grandes vendangeuses automatiques, tirées par le traditionnel tracteur-enjambeur. Il y avait neuf machines de ce type en usage pour les vendanges de 1994, qui cueille 40% du volume total. Ce pourcentage ira en augmentant, au fur et à mesure que les vignes basses seront remplacées par des vignes hautes.

Autrefois, le raisin était cueilli dans des paniers en bois. Il était transporté à dos d'homme dans des basses jusqu'au bout du rang où il est chargé dans une charette. Vers 1950, des charettes enjambeuses viennent récupérer le raisin directement dans les rangs, les ouvriers se consacrent alors uniquement à la cueillette. Le raisin est ensuite transporté directement soit dans le chai où il est versé dans une cuve, soit directement à la coopérative.

Chaque vendangeur va cueillir environ une tonne de raisin par journée. La période des vendanges est un temps fort de la vie locale :
, les employés louent leurs bras. Les caves coopératives sont vite débordées par les arrivages : on prend donc son temps et les vendanges durent de cinq à six semaines.

Depuis les années 60, le tourisme s'est développé, occupant les empl

les produits du vignoble

Pendant longtemps la quasi totalité du vignoble a été transformée en eau-de-vie. Cette eau-de-vie était commercialisée jeune, sans aucun vieillissement. Ce n'est plus le cas : le Cognac est mis à vieillir en fûts de chêne, les meilleurs cépages permettent de faire du Pineau. Des apéritifs originaux sont proposés à la clientèle et le surplus de vin est écoulé sous forme de jus de raisin. oyés locaux. En cette période de plein emploi, on loue des journaliers, espagnols la plupart du temps. Des familles entières se déplacent et des liens se nouent, il y a plus d'une vingtaine de personnes à nourrir midi et soir pendant quelques semaines et c'est toute une intendance à

Le Cognac

Le Cognac s'obtient par distillation dans un alambic de type charentais, à partir de vin à faible teneur en alcool (8 degrés environ), qui ont un arôme fin et délicat, mais qui ont une acidité qui les rend peu agréable au palais.



Les alambics sont toujours en cuivre, et le Cognac est effectué en deux passes. La première donne le brouillis, qui titre 25 à 32 degrés. La deuxième passe dure plus longtemps et permet de recueillir le Cognac qui titre 70 degrés. Lorsque les distilleries fonctionnaient au charbon et au bois, la conduite du feu était tout un art : il faut suffisamment de chaleur pour faire bouillir le vin, s'il y en a trop, l'alcool ne peu refroidir suffisamment et il est perdu. Maintenant, le chauffage est au gaz et l'automatisation contrôle parfaitement la production.

La distillation doit être effectuée avant le 31 mars qui suit la récolte. Ensuite le Cognac est placé dans des fûts en chêne qui lui donnent sa couleur ambrée. A fur et à mesure du vieillissement, la force de l'eau-de-vie diminue au fil du temps. Le Cognac commercialisable est vendu à 40 degrés, aussi le maître de chai effectue-t-il des mélanges entre des Cognac de différentes années et d'eau distillée. L'âge du plus jeune des Cognacs utilisés devient l'âge du Cognac.

La production oléronnaise est en moyenne un peu inférieure à 6 000 hectolitres. La plus grande partie est vendue sur le continent, le reste est vendu sur place ou utilisé pour réaliser d'autres produits. En plus de la coopérative de Saint-Pierre, il n'y a que six viticulteurs indépendants qui commercialisent du Cognac.

Le cognac, en fonction de son vieillissement est classé en différentes catégories 



A Marennes-Oléron,

 

Avec le commerce du sel c’est alors l’activité phare de l’île d’Oléron. A la fin du XIX ème, avec l’arrivée du phylloxéra, presque toutes les vignes sont décimées. Ruinés les domaines bourgeois sont alors rachetés en partie par d’anciens ouvriers viticoles. On assiste alors à un grand morcellement de la propriété et à la création de caves coopératives, on en comptera jusqu’à 5 à Oléron. Aujourd’hui le vignoble oléronais s’étale sur environ 700 hectares, principalement au Nord de l’île. On dénombre une douzaine de viticulteurs. Ces derniers produisent du pineau, des vins de pays, du cognac et des liqueurs. Il n’existe plus qu’une seule cave coopérative située à Saint-Georges d'Oléron. 

Le vignoble oléronais se caractérise par la variété de ses sols, un climat de qualité avec en particulier un très bon ensoleillement. Depuis une dizaine d’années, les vins de pays de l’île ont obtenu l’appellation "Vin de pays charentais – Ile d’Oléron".

 

 

 

  Comment fait on le pineau

 "On élabore le pineau au moment des vendanges à partir de trois quarts de jus de raisin et d’un quart de cognac distillé l’hiver précédent. L’alcool du cognac empêche les sucres du raisin de fermenter. Le pineau est donc un apéritif sucré et alcoolisé de manière entièrement naturelle. On le fait ensuite vieillir en fût de chêne, au moins deux ans. Le pineau du littoral se distingue par un goût fruité plus prononcé".

 

L'Ile d'oléron , de part son climat et son ensoleillement privilégier, est un lieu idéal pour la culture de la vigne. En Charentes la vigne se retrouve dans de nombreux documents moyen-âgeux. Toutefois, vous l’aurez peut-être remarqué, les vignes de l’île d’Oléron sont parfois plus basses que les vignes classiques que l’on trouve sur le continent.







Les premières distillations de vin à Oléron datent du 15ème siècle, mais il faudra attendre le début du 18ème siècle pour que la
distillation soit de qualité et en grande quantité. Vers 1880, l’île d’Oléron cultivait 15 000 hectares de vignes, qui fournissaient 80 000 tonneaux de 9 hectolitres. Le rendement était important pour l’époque, mais la nature en aura voulu autrement puisque 5 ans plus tard, les vignes d’Oléron sont dévastées par la phylloxéra










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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 18:15

 Terrible tempete en Charente et les 3 autres départements

Voir la Vidéo


Diaporama : Grand Village à l'ile d'Oléron - Diaporama
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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 10:12


                    Survol de l'Ile en ULM par Michel

 

maps_overview.gif

 

 

 

Parlons d'un avion un peu plus gros  

 

 Un A380 comme si vous y étiez  (cliquer ici) 

 Airbus-A380-Air-France-1.jpg    a380cockpit.jpg

   
  
  Pour vous déplacer à l'intérieur de l'A380, gardez le doigt appuyé clic gauche et bougez la souris ...
  Quand vous sélectionnez le plein écran, la photo de la cabine de pilotage est impressionnante, y compris le plafond !

  

le cockpit très impressionnant.... utiliser votre souris ...

 

 

 

 

 

 

 

 

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